mercredi 27 juin 2012

Comme un air de déjà vu.

Et voilà, c'est déjà fini pour l'aventure de l’Équipe de France à l'Euro 2012 dans un match contre l’Espagne qui n'a séduit personne mais surtout qui a ravivé les rancœurs passées. Entre conflit personnel et professionnel la France se retrouve plongé dans une nouvelle crise, saurons-nous en sortir un jour ?







Ça s'en va et ça revient... La chanson visionnaire de Claude François décrit bien le football français du moment. La crise de Knysna était déjà loin, mais elle resurgit après la défaite de la France 2-0 contre l'Espagne et un match indigent.
Revenons sur le match, perdu certes, mais au combien rageant. C'est comme l'impression de vouloir attraper une pomme dans un arbre mais que celle-ci est un poil trop haut. Si proche, pourtant si loin, mais avant tout impossible à avoir. C'est ce qui s'est passé dans ce quart de finale. On avait le sentiment que la France aurait pu faire quelque chose, qui 'il y avait moyen de bousculer ces espagnols, pour autant, on a vu une maîtrise des ibériques presque lassant, voir grisant, mais qui fonctionne tellement bien. Pas d’enchaînement vers l'avant, quelques maigres occasions et deux buts évitable. Toute les choses entrevue dans un passé proche a été effacé, les voilà donc revenus au fond d'un gouffre sans fin... Un non-match donc qui a fait resurgir quelques troubles au sein du groupe.

On savait cette équipe de France pas tout à fait clair, avec des joueurs pas exempts de tout reproche, mais jusque-là, ça passait. Mais à force de tirer sur la corde, elle finit par céder, et là, ça a carrément explosé. Nasri, après son premier coup de sang, en a failli venir aux mains avec un journaliste, l'ailier droit Menez a eu quelques problèmes avec l'encadrement et on peut rajouter dans le même panier Ben Arfa. C'est incompréhensible, Ben Arfa n'a pas eu un mot plus haut que l'autre avec Newcastle, Nasri a été impeccable à Manchester ainsi que Menez à Paris, alors pourquoi en Équipe de France ? Un changement de comportement total de la part de ces joueurs, difficile à comprendre (si ce n'est celle de l'argent) même si on le sait, ont un tempérament déjà à part. La question du règlement du conflit perpétuelle se pose, à laquelle je propose une réponse. Faire table rase des joueurs susceptibles de dégénérer si son sélectionneur ne sait pas tenir un groupe. Car lorsqu'on voit Prandelli tenir en laisse un Balotelli, on remarque donc que le nôtre n'a pas encore, ou n'aura jamais cet aura. Il faut donc faire table rase du passé, et virer les têtes de mule, en attendant d'avoir un patron à poigne. Au revoir Nasri, Ben Arfa, Menez et Evra, bonjour Clichy, Martin, Valbuena et autres qui se feront un plaisir de mouiller le maillot pour notre Équipe de France et nous éviter une honte ressenti par tous les français, dont le désamour se fait plus prononcé de jour en jour. A l'image de l'Italie, qui ont eux aussi, fait le ménage en sélection, la France doit, elle, faire le ménage, jusque dans les instances, mais ça c'est un autre débat.

Si j'étais selectionneur :

Lloris, Debuchy, Koscielny, Rami (ou Yanga Mbiwa), Clichy( ou Mathieu) ;  Cabaye, M'Vila ( ou Diarra) , Ribery, Valbuena, Benzema, Giroud.


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