Le Ballon d'Or incontestable contesté

On sent, en feuilletant par de-ci de-là les journaux sportifs en France et à l'étranger comme une certaine amertume pour la nomination de Messi comme Ballon d'Or. En Espagne , la frustration peut être compréhensible comme peut l'être celle du perdant d'un match équilibré, encore que le joueur en personne appartient à un club espagnole que nous n’auront pas besoin de citer maintenant.


Mais se que reflète plus les journaux c'est l’incompréhension, envers qui? Pas Messi non, mais plutôt les nouveaux votants, expliquons. Cette année la formule de votation a changé, les entraineurs et Capitaine peuvent voter dorénavant et ainsi fausser la donne au moment d'un vote qui par le passé était cousu d'avance. Car juste avec les votes éditorialistes nous aurions en toute  simplicité la victoire du néerlandais Sneijder, ayant le plus grand palmarès de l'année avec une finale de Coupe du Monde et 4 titres. Pourtant, c'est bien la Pulga qui a été sacré, avec pour seul titre une Liga mais avec des statistiques phénoménales, 8 buts en Ligue des Champions dont le premier quadruplé, une cinquantaine de buts toutes compétitions confondus, et une technique hors du commun, qui ont fait tourner les votes des hommes de terrain en sa faveur ( en dehors et sur ).


Ainsi , et surement dans les années à venir, le meilleur footballeur de l'année sera bel et bien le meilleur footballeur et non le meilleur palmarès, car en dépit de ce que peut penser les néerlandais, mais Messi est bien au dessus de Sneijder sur un terrain de football, sans nul doute. Ce sacre qui récompense toute l'équipe du Barça et de sa suprématie européenne seulement contestée par Mourinho et lui seul, est donc un tournant dans l'histoire du football car Messi n'était pas en finale de la Coupe du Monde ( ce n'est pas arrivé depuis 1994), mais il faut dire, parfois le meilleur doit gagner, et cette année, il a gagné.