
Ah que le parcours est beau, aucune défaite, un nul contre l'Espagne, des victoires dantesque face à l'Allemagne et la Suède pour la finale. Le championnat du monde aurait été un long fleuve tranquille si jamais il n'y eut pas une équipe danoise des plus fortes en finale.
Ah, elle a de quoi faire rêver, l'équipe de France, Karabatic, Omeyer, Abalo, Fernandez ou encore Guigou et Barachet, les Experts n'avaient pas de quoi avoir peur. Mais c'était sans compter sur le surpuissant Danois, Hansen, 9 buts durant la finale et meilleur réalisateur du tournoi, mais surtout sur Le gardien du mondial, Landin, avec pas moins de 17 arrêts au cours de la partie, qui maintenu l'équipe Danoise dans les 20 dernières minutes de la partie.
Devant tout au long du match, les Experts ont maitrisé puis vu revenir les Danois alors qu'il menait de trois buts à 20 minutes de la fin, du fait bien sur des nombreux arrêts de Landin et des buts du vétéran Christiansen et bien sur d'Hansen; mais aussi à cause d'un Omeyer sans arrêt pendant plus de 15 minutes. Accroché, et égalisé dans les dernières secondes, l'équipe de France a eu recourt à une prolongation dantesque pour venir à bout de cette valeureuse équipe du Danemark.
Emmené par un Karabatic MVP du tournoi ( 10 buts ) un Michael Guigou retrouvé ( 7 buts ), les Experts ont pu s'imposer de 2 buts, ( 37-35 ), mais c'est bien grâce au capitaine Fernandez que les futurs et ex champion du Monde ont réussi à prendre un avantage définitif, tout un symbole.
Poussé par tout un public, le Danemark n'a pu s'imposer, l'équipe d'en face était trop forte, insurmontable, à l'image d'une interception de balle plutôt surprenant de Didier Dinart.
Quand voit on qu'un match est gagné ? A des signes la plupart du temps. Et des signes, on en a eu, tout d'abord, un penalty marqué par le capitaine de l'équipe de France, suivi d'un deuxième but dans la foulée, Fernandez montra la voie. Autre signe, Thierry Omeyer, en dedans tout au long du match, il a sorti deux arrêt au meilleur moment, les deux arrêt qui font la différence à la fin, « Titi » a l'expérience avec lui, et ça se voit.
